Quand vient le temps de consommer, ils recherchent cette même commodité, cette même facilité. De plus, considérant les innovations qu’ils ont à leur portée, il faut plus qu’un nouveau produit pour les impressionner. Les milléniaux ont envie de consommer ce qui contribuera à rendre leur vie plus facile (1). Fait non négligeable, elle est en voie ou elle fonde présentement sa famille. Le magasinage en ligne est plus facile, plus rapide, plus adaptée à leur mode de vie. Elle peut avoir une vie bien remplie entre travail, famille et amis. Les statistiques ne mentent pas. *De 2016 à 2017, les ventes en ligne ont augmentées de 17,2% contre seulement 3,4% pour le commerce au détail (2). Ainsi, elle délaisse de plus en plus le monde physique voyant sa vie simplifiée par le numérique, ce qui n’est pas étrange à la fin des magasins à grandes surfaces. On ne peut présenter les avantages concurrentielles et les bénéfices de la même façon entre vendre un produit sur le plancher d’un magasin ou en ligne. En ligne, la plus value de l’offre a trois secondes pour être comprise. Elle doit être séduisante du premier coup d’oeil. Étant donné la rapidité avec laquelle ils cherchent et trouvent puisqu’ils sont nés avec internet, si un produit ne les “accroche” pas dès le départ en termes de solution pour faciliter sa vie tout en respectant son besoin de style de vie et de personnalité, encore là on passe à côté!
*CEFRIO: Selon l’indice du CEFRIO de 2014, quelque 49,4 % des consommateurs québécois – soit près de la moitié de la population – avaient acheté un bien ou un service en ligne pendant l’année précédente. Le taux d’adhésion au commerce en ligne est aussi en progression. En 2009, quelque 20 % des adultes avaient acheté des biens en ligne lors du mois précédent; cette proportion a grimpé à 28 % en 2015. Les achats de biens et de services faits en ligne par les Québécois se sont donc élevés à 6,6 G$5 en 2014, selon les données du CEFRIO.
Le commerce électronique demeure tout aussi prisé au Québec en 2016, alors que 57 % des adultes québécois ont fait des achats en ligne durant l’année. Il s’agit d’une proportion similaire à l’année précédente (58 %). On évalue les dépenses totales d’achats en ligne à 8,5 milliards de dollars, en progression de 6 % comparativement à 2015 où celles-ci étaient de 8 milliards. Cette croissance est particulièrement liée à l’augmentation du panier d’achats mensuel moyen, estimé à 325 $ cette année comparativement à 309 $ l’an dernier.
